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23-11-2011  10:02:22

SEMINAIRE DU FAL: L'opposition sénégalaise critique le séminaire sur la candidature du président Wade 

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Au Sénégal, la question de la candidature d’Abdoulaye Wade continue à faire débat. Lundi 21 novembre, des constitutionnalistes étrangers ont démontré, lors d’un séminaire organisé par le gouvernement, que la candidature de Wade était bel et bien recevable. Ces exposés n’ont en revanche pas convaincu l’opposition, qui affirme poursuivre son « combat » contre un troisième mandat de l’actuel président.

Avec notre correspondante à Dakar,

« Une farce », « un cirque », « une aberration », « du bluff » : l’opposition sénégalaise a des mots durs pour commenter le séminaire gouvernemental au cours duquel des juristes étrangers ont démontré que la candidature d’Abdoulaye Wade était recevable.

Sur le fond, tous rejettent les arguments présentés par les experts. A l’Alliance des Forces du progrès (AFP), le parti de Moustapha Niasse, les conclusions des chercheurs invités à Dakar n’étaient pas une surprise.

Hélène Tine, la porte-parole de l’AFP, estime que ce séminaire, auquel aucun membre de l’opposition n’était convié, était « une manière pour Wade de trouver une onction, une justification, à son obsession à vouloir briguer un troisième mandat ».

Même scepticisme exprimé par l’Alliance pour la République, le parti de Macky Sall. Son porte-parole, Seydou Guèye, interprète cette réunion d’experts, comme « une volonté d’influencer le Conseil constitutionnel », cette instance qui tranchera, fin janvier, sur la validité de l’ensemble des candidats.

Enfin, sur la forme, le Parti socialiste dénonce des gaspillages de deniers publics. Abdoulaye Wilane, un responsable de cette formation, estime qu’il s’agissait d’une séance de « restitution d’une réflexion commandée à des juristes nourris et logés sur les fonds du contribuable ».

 

                                           

 

 CASAMANCE: Le meurtre collectif de Diagnon ne doit pas rester impuni, selon Jean- Marie François Biagui

 https://static.onlc.eu/dakarpointnetNDD//132204487665.gif23-11-2011 10:39:54

Le secrétaire général du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) Jean-Marie François Biagui condamne ‘’avec la plus grande fermeté’’ le meurtre de 10 dix coupeurs de bois, lundi dans la région de Ziguinchor (sud), espérant que ce massacre ‘’ne doit pas rester impuni’’.

 

‘’Nous venons d’apprendre, avec consternation, le massacre de 10 villageois dans une forêt de Diagnon [...], à une trentaine de kilomètres de Ziguinchor’’, écrit M. Biagui dans un communiqué reçu à l’APS.

 

‘’A qui profiterait le crime ? Qui aurait intérêt à ce que ces états généraux du processus de paix en Casamance ne fussent même pas imaginés ni, à plus forte raison, projetés aux dates sus-indiquées ?’’, s’est-il interrogé, estimant que ‘’ce crime odieux ne peut et ne doit pas resté impuni’’.

 

‘’Au nom du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) et à mon nom propre, je condamne avec la plus grande fermeté ce crime odieux perpétré contre de paisibles villageois’’, lit-on dans le texte.

 

Selon des sources militaires, 10 jeunes exploitants de bois d’œuvre ont été tués par une bande armée dans la forêt de Diagnon, dans la région de Ziguinchor. Les corps des victimes, qui étaient à l’hôpital régional de Ziguinchor mardi matin, ont été restitués à leur famille dans l’après-midi.

 

Cinq corps ont été acheminés et inhumés à Diagnon devant une foule nombreuse. Les autres corps ont été amenés à Djimbana, Diouloulou, Bignona et Ziguinchor, pour y être enterrés.

 

Des boutiques ont été pillées et des exactions commises sur des populations, lundi dans la communauté rurale de Niaguis (15 kilomètres de Ziguinchor).

 

‘’Ce crime odieux, souligne M. Biagui, survient [...] comme par hasard, au lendemain de notre appel pour la tenue d’états généraux du processus de paix en Casamance, les 17 et 18 décembre 2011, à Ziguinchor.’’

 

’’[...] Le MFDC et l’Etat sont littéralement dépassés par la situation, alors que [...] le besoin ou la nécessité de justice s’impose en Casamance’’, lit-en core dans le communiqué.


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